À Jérusalem, deux « attaques » à la bombe font un mort et une quinzaine de blessés

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Deux arrêts de bus de Jérusalem ont été ciblés par des « attaques » à la bombe. La police soupçonne une « attaque combinée ».

Ce matin, Jérusalem a été la cible de deux « attaques » à la bombe dans des stations de bus, qui ont fait au moins un mort et une quinzaine de blessés. « Des charges explosives différentes ont été placées aux deux endroits. Nous soupçonnons qu’il s’agisse d’une attaque combinée », a indiqué la police israélienne dans un communiqué.

Une première explosion à un arrêt de bus à la sortie de Jérusalem a fait 12 blessés, dont quatre grièvement, et une seconde à une autre station a démoli un autocar et fait trois blessés, selon des secouristes.

Un photographe de l’AFP présent sur les lieux de la première explosion a indiqué que la déflagration avait percé une clôture métallique derrière l’arrêt de bus, avec un scooter électrique et un chapeau posés au sol. Il ajoute qu’une fois la police et les secours sur place, une autre explosion a été entendue à une courte distance.

Si la police israélienne parle « d’une attaque combinée, l’Ambassade d’Israël en France déplore sur son compte Twitter deux « attentats terroristes », avec « un certain nombre d’adolescents » parmi les victimes.

« La terreur n’est jamais justifiée », a quant à lui affirmé de l’ambassadeur de l’Union européenne auprès d’Israël Dimiter Tzantchev.

« Horrifié par les attentats terroristes à Jérusalem qui ont tué une personne et fait de nombreux blessés, dont certains dans des conditions critiques et graves. Je présente mes plus sincères condoléances à la famille des victimes et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. La terreur n’est jamais justifiée. »

Dans un communiqué, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza a salué ces attaques, sans pour autant les revendiquer. Il les considère comme « le prix des crimes et des agressions » d’Israël « contre notre peuple ».

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid doit tenir une réunion d’urgence avec les chefs des services de sécurité à la mi-journée au QG de l’armée israélienne à Tel-Aviv. Sans revendiquer les attaques de Jérusalem, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, les a « saluées », les considérant dans un communiqué comme « le prix des crimes et des agressions » d’Israël « contre notre peuple ».

Plus tôt mercredi, l’armée israélienne a indiqué que la dépouille d’un civil israélien âgé de 18 ans décédé mardi d’un « grave accident de la route » en Cisjordanie occupée avait été « enlevée » dans l’hôpital de Jénine, bastion de factions armées dans le nord de la Cisjordanie, où son décès avait été prononcé. Cet enlèvement n’a pas été revendiqué dans l’immédiat mais des sources locales ont indiqué à l’AFP que des combattants palestiniens dans un camp de réfugiés à proximité étaient à présent en possession du corps. Les rapts d’Israéliens, morts ou vivants, ont déjà servi par le passé de monnaie d’échange par des groupes armés afin de demander la libération de prisonniers ou le retour de corps de Palestiniens tués dans des affrontements et conservés par Israël.

M.C. (avec AFP)

Crédit image : Shutterstock/ Meunierd

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